24/04/2013

Les Dix Commandements et les Droits de l’homme : une annonce en collaboration

Monseigneur Léonard a rappelé d’emblée que la Loi de l’ancienne alliance et singulièrement le Décalogue devaient être lus à la lumière de l’alliance nouvelle et éternelle instituée par le Christ : avec la famille humaine universelle, qui dépasse les liens du sang.

Dans le débat public, comment pouvons-nous en rendre raison ?

L’humanité se caractérise par une intelligence et une volonté ouvertes sur la totalité de l’Être.

Cette ouverture est rendue possible par la conscience réflexe qui établit chez l’homme une distance entre lui-même et ses conditionnements : c’est ce que nous appelons la liberté.

La liberté ne supprime pas les données de la nature que l’homme partage avec le reste de la création, singulièrement les animaux, mais avec des inclinations spécifiques :

  • conserver la vie mais en sachant prendre des risques avec la sienne propre ;
  • la transmettre, mais en gérant sa fécondité ;
  • organiser une vie sociale, mais en respectant la personne de chacun ;
  • bref, « gérer la vie », mais selon la raison inspirant le bien commun.

Par-là, conclut Mgr Léonard, nous rejoignons l’objet du Décalogue inscrit en toile de fond de la civilisation judéo-chrétienne.